Le destin au bout des ailes…

En matière d’Aviation de montagne, Robert Merloz fait figure de virtuose.

Bernard Chabbert, le grand reporter et journaliste aéronautique, ne le décrivait-t-il pas comme « le Mozart du vol en montagne » ?

Comme pour tous les experts, chacun dans son domaine, cet hommage, surtout venant d’un journaliste et commentateur aéronautique de renom, n’est certainement pas usurpé. Oui, Robert Merloz était un esthète du vol en montagne, mais aussi un homme extrêmement pointilleux, ne laissant rien au hasard et ne supportant ni l’à-peu-près, ni la désinvolture, et encore moins l’ensemble des comportements dangereux, autant pour le pilote lui-même que pour ses passagers et les tiers.

N’en déplaise aux briseurs des rêves d’enfants, Robert Merloz peut très bien être présenté comme un exemple d’opiniâtreté, de rigueur et de volonté, car l’aviation, surtout de montagne, ce n’est pas seulement du plaisir, voire du bonheur, est aussi un travail théorique acharné, beaucoup de pratique et, surtout, la confrontation au danger et à des cas concrets sortant, parfois, de l’ordinaire.

Bernard Amrhein

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